Chaque fois que l’hiver revient, j’ai l’impression que les 8 mois de répits auxquels ils ont eu droit ainsi que le statut de gens « urbains » que leur confère la ville font oublier aux Montréalais qu’il y a de la neige au Québec. Chaque première tempête s’abat sur la métropole comme une monstrueuse calamité soudaine et imprévue et paralyse la ville entière.
Hey gang! I got a scoop for you : il va encore neiger l’année prochaine!
Et grêler, et verglacer et venter aussi. Et il faudra déblayer le char avant de partir, et pelleter les marches et faire « iiiiIIiiih » en dansant disgracieusement sur un pied les mains battant de l’air parce qu’on aura glissé sur une plaque de glace noire. (Chacun se souvient ici de la fois où le « iiiIIiiiih » aura été suivi d’un juron, d’une remise sur pied en 4e vitesse et d’un regard jeté à la ronde pour évaluer le nombre de personnes ayant été témoin de la - tout sauf élégante - chute par laquelle il a été surpris. Gna. Fucking glace noire.)
Et lorsque la neige arrive, elle amène un autre important combat urbain avec elle : le chemin jusqu’au travail.
Option #1 : Le bus bondé où, lorsqu’il n’est pas en retard ou ne passe pas tout simplement son chemin parce que trop plein, je me retrouve coincée entre 8 personnes de mauvaise humeur, pour terminer le tout en métro
Option #2 : Promenade sur Laurier d’une douzaine de minutes pour atteindre le métro.
Ce matin j’ai découvert que la deuxième option était un moyen très efficace d’entretenir ses réflexes et de garder son esprit en alerte… pour éviter les jets de gadoue projetés de tous côtés par les automobilistes négligents/ingrats!!!
Je lance le tableau de pointage officiel :
Automobilistes négligents/ingrats : 0
Pantalons immaculés : 1
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