28 sept. 2007

Comme une odeur d’automne

J’ai la chance de vivre à Montréal dans un joli quartier du plateau, juste assez loin de mon travail pour pouvoir m’y rendre à la course en y mettant le même temps que lorsque j’emprunte le métro, sans être étouffée par la lourde humidité et la foule léthargique qui s’y presse aux heures de pointe.

Lorsqu’à 7 h 30 je descendais les marches de mon balcon, j’ai été presque surprise de constater que, malgré la chaude soirée précédente, ce matin et la pluie qui l’avait accompagné un peu plus tôt laissaient derrière eux un air glacé qui me faisait regretter la chaleur de mes couvertures.

C’était la première fois que je remarquais la quantité de feuilles mortes qui couvraient le trottoir. C’était aussi la première matinée où j’avais l’impression que le mont Royal se fondait dans le temps gris. Finalement, c’était aussi un des rares matins où même les plus fervents amateurs de la pédi-liberté avaient renoncé à leurs gougounes pour la journée.

Impossible d’y échapper, je me suis alors dit que malgré l’été qui ne semble pas vouloir céder sa place, l’automne était bel était bel et bien arrivé, et que ça sentait bon.

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