J’ai aujourd’hui écrit à l’un de mes colocs pour lui confirmer mon heure d’arrivée à Lund, samedi prochain. Ma curiosité se mélange à un peu d’appréhension quand je songe au cinq prochains mois que je passerai en compagnie de cinq colocataires qui me sont pour l’instant tout à fait inconnus. Filles, gars? Suédois, Mexicains ou Japonais? Jeunes, vieux? Sven, avec qui je communique – que je déduis masculin et d’origine suédoise – a jusqu’ici été vraiment sympathique et courtois; il m’a même écrit de lui indiquer si j’avais besoin d’aide pour transporter mes bagages de l’aéroport à l’appartement. Peut-être s’attend-il à me voir débarquer avec huit valises, trois paires de ski et un chihuahua dans son mini-suit d’hiver.
Toujours est-il que cette chambre dénichée in extremis m’a permis d’éviter de partager la maison de Stefan, 57 ans, propriétaire d’une compagnie pharmaceutique et voyageant souvent à l’étranger. Oh, je n’avais rien à reprocher à Stefan, jusqu’à ce qu’il me demande de lui envoyer une photo de moi.
J’espère donc apprécier ma prochaine vie en commune! Les jours où ça ira moins bien, je n’aurai qu’à me remémorer l’un des nombreux scénarios qui me sont passés par la tête à la suite de la requête louche de papi pharmaco.
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2 commentaires:
chu crampée!
Un vieux pharmaco! my god! Une chance que tu ne t'es pas ramassée là!
ahah c'est ce que je me dis moi aussi!!
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