Chez les Moreau, il y a parmi les événements traditionnels inébranlables le repas du jour de l’An. Réunis autour d’une fondue et d’une bonne coupe de vin, on se retrouve tous et chacun; mon frère nous raconte fièrement ses histoires amoureuses rarement fructueuses, ma mère s’en fait pour des riens et mon père, un peu philosophe, trouve toujours le moyen de ramener chaque situation à sa plus simple et cocasse expression.
En ce samedi soir, 5 janvier 2008, quand mon frère a demandé à papa de nous bénir pour la nouvelle année, c’est les trémolos dans la voix que ce dernier a souhaité le bonheur pour « ce qu’il possède de plus précieux ».
Cette année, ce sont les larmes roulant sur les joues que les Moreau ont officiellement entamé l’année 2008. Pour l’une des premières fois, lorsqu’on m’a a trois reprises gentiment ordonné « sois prudente, je t’aime », c’est sans difficulté que j’ai mis mon orgueil de jeune femme autonome de côté et que j’ai compris la portée et le sens que ces paroles peuvent avoir pour ces gens qui m’aiment aussi fort que je les aime.
Chaque nouvelle année, je me plais à souhaiter les surprises et les folies à mes proches. Cette fois, c’est à moi que j’offre ces vœux. 2008 me rentre dedans de plein fouet, et même si j’ai peur, je ne peux m’empêcher d’aimer ça.
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