Décidément, je néglige ce petit blogue depuis quelques semaines.
C’est qu’avec la folie qui s’est emparée de ma vie le 29 décembre dernier, je n’ai fait que courir d’un côté et de l’autre sans vraiment prendre le temps de reprendre mon souffle.
J’ai aujourd’hui récupéré mon billet à l’agence. Je quitte le 4 février, 9 h 00. Dès 12 h 00, je descends de l’avion pour une trop longue escale de 12 heures. Le point positif : cette escale est effectuée à San Francisco. Qui sait ce que je trouverai bien le temps de visiter entre deux transferts de bagages et un passage aux douanes. Ce n’est que le matin du 6 février que je mettrai définitivement les pieds à Sydney. Ce qui reste nul, c’est que je dois faire tout ce trajet seule. J’y rejoindrai 3 amis qui seront arrivés deux jours avant moi. Comme j’ai décidé un peu tardivement de me joindre à leur voyage, je n’ai pu avoir de place sur les mêmes vols qu’eux.
Alors voici ce qu’il y a de nouveau dans ma vie depuis le 29 décembre :
Un passeport
Un visa de travail australien
Une carte étudiante internationale
Un travail à temps plein jusqu’au 1er février
Un sac à dos de 60 litres
Une session universitaire reportée
Un stage abandonné
Beaucoup de stress
Une aventure de six mois en Australie et en Nouvelle-Zélande, joliment clôturée par deux semaines aux îles Fidji
Les points négatifs : j’ai l’air d’avoir une longueuil sur ma photo de passeport, mes finances ne sont plus tout à fait ce qu’elles étaient, je dois encore me taper la vente du bikini miracle aux vieilles grincheuses insatisfaites de leur body flasque, je ne pourrai assister au bal de ma promotion et au Gala-là 08 que j’attendais déjà avec impatience, et surtout, j’ai dû abandonner mon poste de vice-présidente pour les Jeux de la communication.
J’ai trouvé – et je trouve encore – très difficile de renoncer à des engagements que j’avais pris et qui me tenaient beaucoup à cœur. Heureusement, de précieuses personnes de mon entourage ont réussi à me garder convaincue que j’avais pris la bonne décision. J’ai aussi reçu beaucoup de gentils messages motivants de la part de toutes sortes de gens et ça m’a un peu rassurée. Même Michel Lefebvre s’y est mis avec le mot suivant : « Super chouette! À votre âge j'ai fait la même chose. Je ne l'ai jamais regretté. Bon courage. » Hihi, il trouve toujours les bons mots ce Mitch!
Voilà! La vie telle que je la connaissais fout le camp pour six mois!
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2 commentaires:
ET voilà! Mitch l'a dit. Arrête de dire que c'est n'importe quoi! C'est fantastique Audrey!! Profite de chaque moment!
Mitch, c'est le meilleur! « Be international, but don't forget the guy next door. »
Bon voyage Audrey! :)
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