Par un beau dimanche d’octobre où le soleil brille comme en été.
Ma rue est belle,
Belle comme la soirée d’avant,
Jamais belle comme mes chéries qui viennent de quitter Montréal à la course, le rouge aux joues, essoufflées comme à leur arrivée.
Chacune d’entre nous heureuse d’avoir pu voler quelques heures de délicieuse complicité.
Ma rue est belle,
Belle comme la soirée d’avant,
Jamais belle comme mes chéries qui viennent de quitter Montréal à la course, le rouge aux joues, essoufflées comme à leur arrivée.
Chacune d’entre nous heureuse d’avoir pu voler quelques heures de délicieuse complicité.
Comme elles me manquent toutes.
Je passe la soirée avec Ludo.
On arrête chez " Toutou " cueillir notre bouffe haïtienne. Endroit douteux, portions gigantesques, mais repas excellent. Ça me rappelle les repas du Nicaragua.
On arrête chez " Toutou " cueillir notre bouffe haïtienne. Endroit douteux, portions gigantesques, mais repas excellent. Ça me rappelle les repas du Nicaragua.
Plan A : Le bal des citrouilles au Jardin botanique.
L’immensément longue file d’attente nous suggère gentiment de passer au plan B.
Direction le vieux port.
Direction le vieux port.
Il fait beaucoup trop beau pour ne pas profiter de la soirée.
Dans le quartier chinois, on s’arrête prendre un " bubble tea " pour emporter. Vous l’aurez deviné, une boisson au thé, avec ou sans lait, dans lequel flottent des boules de tapioca chaudes.
Le mien latté au litchi.
Le sien à la mangue.
Le mien latté au litchi.
Le sien à la mangue.
Assis au bord des quais, les pieds dans le vide…
- Aujourd’hui, en entrevue, on m’a demandé c’étaient quoi mes peurs face à la vie. J’ai dit que c’était de passer à côté de quelque chose, de faire les mauvais choix. Je les ai trouvés un peu deep...
- …
- Toi, t’aurais dit quoi?
- Manquer de temps.
- …
Et comme les soirées avec Ludo ne se terminent jamais de façon ordinaire, un combat de " qui-shoot-ses-boules-de-tapioca-dans-l'eau-le-plus-loin-en-soufflant-dans-sa-paille ", une petite marche dans les rues du vieux et un arrêt devant la bleue Basilique plus tard, on se retrouve devant le stationnement où on a laissé la voiture.
En fait, ça aurait été le stationnement où on avait laissé la voiture si la voiture s’y était encore trouvée.
Stationnement où on AVAIT laissé une voiture qui ne nous y attendait manifestement plus.
On est donc repartit pour un appel, une marche interminable, un fou rire impossible à expliquer devant un panneau lumineux et un arrêt à la fourrière dans une ambiance digne du Bronx de 8 miles. La soirée s'est terminée sur une fille brûlée mais heureuse.
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