23 mars 2009

Saveur de pomme

Déjà, Docentgatan 7 était un véritable havre de bonheur. Aussi inquiète aie-je pu être avant mon départ quant à l’endroit où j’allais demeurer, j’ai rapidement constaté la quasi-perfection de mon logis. Ma grande maison suédoise est pleine de recoins et de mystérieuses portes verrouillées; le grenier et les escaliers abrupts sont accompagnés d’histoires lugubres à souhait; les plafonds y sont si hauts qu’un Écossais de 6’6 arrive à y déambuler sans même sentir les plus longs de ses cheveux frisés frôler les lampes qui y sont suspendues et la peinture écaillée des murs offre le parfait support à toute forme de décoration abstraite, souvent vestige des nombreuses soirées dont la veille demeure a été l’hôte.

Et ceci sans mentionner la délicieuse ambiance qui y règne, les nombreux repas partagés, le faux tas de merde en plastique retrouvé un peu partout, toujours dans des endroits plus inopinés (mais ça c’est une autre histoire) et le plaisir d’être la « dame de la maison » avec tous les avantages que cela comporte.

Bref, déjà Docentgatan 7 avait plus que son lot de charme à offrir. Et ça, c’était avant la dernière acquisition de la maison et de ses résidents.

TADAAA!

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